Comment prendre confiance en ses capacités de guérisseur ?
Avril 2015, certificat de reiki en poche, c’est le moment de mettre en pratique tout l’enseignement reçu.
L’enthousiasme enflammé que je ressens dans mon ventre ne peut compenser le manque de confiance en ma pratique. Ce n’est pas le peu d’expériences que j’ai à mon actif qui peut me permettre d’aller au-devant des personnes pour leur proposer mes services (même si je sais en mon for intérieur que cela sera mon projet de vie).
Alors je démarre mon bénévolat. Je passe du concept à la connaissance empirique! Les personnes défilent, une, deux ou trois par jour pour « me faire la main ».
Jusqu’au jour où l’un de mes amis m’envoie une de ces collègues de travail hémiplégique du côté gauche depuis les années 90. Il me dit qu’elle souffre le martyre et qu’elle n’a jamais récupéré toute sa mobilité : son bras, sa jambe sont un bois rigide difficile à bouger. Chaque jour est une bataille pour se mouvoir.
Je suis inquiète, pour ne pas dire sceptique. Je me demande intérieurement ce que je peux bien faire pour une femme lourdement handicapée depuis des décennies ! J’espère pouvoir soulager ses douleurs et puis je me dis « on verra ».
Alors, un samedi, je vois ce petit bout de femme arriver chez moi pour un soin. Elle s’appelle Maria, la cinquantaine, petite et frêle, vêtue tout de noir. Elle souffre beaucoup, pas un jour sans que qu’elle ne connaisse les douleurs, sans compter les problèmes digestifs qui s’additionnent à son handicap.
Je la fais allonger sur la table. Très rapidement, Maria, en confiance, se laisse aller. C’est une séance classique de reiki, tout ce que j’ai appris. J’ai le sentiment que son cas n’est pas adapté aux positions liées à la pratique.
Alors, c’est à ce moment là que je décide de m’adapter totalement à la personne devant moi et de faire fit du protocole enseigné.
Je vais faire les choses comme je les sens : je passe mes mains sur tout le côté gauche de son corps, bras, hanche, jambe.
Les ressentis sont intenses, je n’ai jamais connu cela auparavant, je sens que le courant qui passe de mes mains à son corps. Ses membres se réaniment, ses muscles qui ressemblaient à du bois sec se décrispent.
Maria n’ose interrompre la séance et croire ce qui est en train de se passer, alors elle garde les yeux fermés. Je sens qu’elle exprime un réel soulagement, la vie semble reprendre ses droits.
Cette séance me dépasse, elle ne ressemble en rien à ce que j’ai pu connaitre. Il faut dire que tous ceux et celles qui s’étaient allongés sur la table jusqu’alors, étaient simplement des curieux et avaient peu de troubles physiques.
Mes gestes se sont déliés du carcan protocolaire, il me semble que je suis simplement guidée par le corps de Maria qui m’indique ces points de souffrance. J’ai perdu la notion du temps (de toute façon, il n’y a personne après elle), il s’est passé 1h30.
Je la laisse quelques minutes revenir à elle et moi-même, j’ai besoin de prendre un peu de recul. Que s’est-il passé ? Un miracle ?
Je rejoins Maria là où je l’ai laissée. Assise sur la table, elle me regarde avec des yeux brillants, avant de me prendre dans les bras et pleurer.
« C’est la première fois que je ressens mon corps comme cela depuis l’accident. J’ai senti tout mon côté qui se décontractait, qui reprenait vie. » me confie-t-elle.
La joie me monte, la joie d’avoir accompli ce qui me semblait humblement juste, la joie de la voir aller mieux. Des souffrances en moins, et je me sens plus légère.
Je ne peux expliquer rationnellement tout ce qui s’est passé pendant cette séance, mais les résultats étaient nets et visibles.
Maria est revenue me voir plusieurs fois par mois pour son hémiplégie et ses autres troubles. A chaque fois, c’était un bouleversement pour elle et pour moi. Je la voyais repartir soulagée et le plus impressionnant… récupérer sa mobilité !
Une mobilité qu’elle n’osait plus retrouver et, qui, selon l’avis formel des médecins, ne pouvait connaitre d’amélioration conséquente.
Je l’ai vue, tout comme ses proches et son entourage regagner sa mobilité. Fière de me montrer qu’elle pouvait maintenant déplier son bras et le lever, se sentir plus droite, et la jambe plus solide pour marcher.
Je ne peux évidemment pas énumérer/quantifier les progrès qui ont pu être réalisés suite aux séances que nous avons fait ensemble mais les bienfaits de la pratique tombaient sous le sens et dépassaient de loin toutes mes espérances !!
Je ne tire aucune gloriole de cette histoire, elle est un récit que je n’avais encore jamais mis en mots. Et pourtant, je peux le dire, Maria est celle qui m’a fait prendre confiance aux possibilités thérapeutiques des soins énergétiques. Elle m’a fait également prendre confiance en ma pratique et en mes ressentis.
Pour moi, il y a eu un Avant et un Après Maria.
C’est elle aussi qui m’a incité à poursuivre mon engagement et à me lancer pour de bon quelques mois plus tard.
Je suis sûre, certaine que toi aussi, il y a des personnes sur lesquelles tu crois qu’un soin énergétique ne pourrait rien faire car l’handicap ou la pathologie est trop grave, trop importante.
Tout cela est faux. Sans courir aux miracles, il y a déjà une large possibilité d’apporter un mieux-être, sans contrôler la forme que cela prendra pour l’autre.
Garde confiance et permets toi de poser tes mains, avec bienveillance et humilité, en laissant le reste faire les choses. Je suis sûre qu’il pourra y avoir une amélioration quelque quelle soit, si tu le fais le cœur et les mains ouverts.
Il y a toute sortes d’évènements et d’expériences qui te permettront de réaliser cette force vitale qui peut être employée pour des soins curatifs ! Je n’en doute pas.
Il suffit de dire OUI aux opportunités qui se présentent à toi.
bonjour charlotte, je viens de découvrir ton blog hier et il me parle. ton article sur l’éponge me parle car je suis hypersensible. j’ai queques capacités de développées et j’ai toujours été reconnu pour la qualité de mes messages. ta vision du magnétisme et du reiki me plait beaucoup