Pourrais-tu te présenter ? Et nous dire ce qui t’a amené à devenir énergéticienne ?
Je pratique de façon non officielle depuis que j’ai 15 ans en procurant de l’aide à mes proches et à mes amis. Dans ma famille aussi, car même si on est tous plus ou moins énergéticiens, on s’entraide. Enérgéticienne, c’est mon métier depuis presque 5 ans maintenant et pour moi, il est hors de question de faire autre chose.
Au début, cela n’a pas été évident de monnayer cette activité car les soins énergétiques faisaient partie de ma vie depuis longtemps sans que cela soit rémunéré.
Je vois mon métier de thérapeute comme une façon d’éclairer d’un nouveau regard les événements de nos vies, de décoder le langage de la vie pour se libérer et sortir du rôle de victime. La technique avec laquelle j’ai grandi permet, au-delà du soin énergétique, une lecture des maux qui ont toujours un message à nous transmettre. Comprendre ce que l’on essaie de se dire soi-même par le biais de la maladie ou de l’inconfort. Autrement dit, ce que la vie essaie de nous dire pour nous aider.
Je propose une réponse aux blocages de chacun et un autre regard sur sa vie. Cette mise en lumière permet de nous rendre davantage compte de cette règle : nous sommes « les créateurs de vos vies ».
Enfin, tout ce que je dis et préconise, je l’expérimente vraiment.
Quel type de formation fais-tu ?
J’enseigne ce que je fais : c’est à dire une technique de soin énergétique et sa grille de lecture de message corps-conscience afin d’apprendre à lire nos événements.
Au fil de la formation, chacun trouve son « son » car j’apporte une technique mais le but n’est pas de faire comme moi mais que chacun trouve sa propre façon de pratiquer.
Les enseignements amènent à comprendre la façon dont on est conscients et responsables dans sa vie, de ce qui nous arrive. Comprendre aussi que la spiritualité n’est pas séparée de la vie de tous les jours. C’est vraiment le but de cette formation qui me tient à cœur : Plus de conscience dans sa vie de tous les jours.
Quelle est ta vision du métier ?
Je suis là pour rafraîchir la mémoire. Souvent, les gens que je reçois découvrent ou se font confirmer certaines choses qui étaient profondément déjà là. On met un voile sur des choses que l’on sait et moi, je suis là pour les lever.
J’adore faire comprendre aux gens que la vie n’est pas juge et que ce plan est juste expériences. Notre vie est le résultat de ce que nous pensons. On peut vivre la vie que l’on veut.
Est-ce que tu as une hygiène de vie particulière pour donner des soins énergétiques ?
Non, la seule réelle hygiène de vie que je m’impose, c’est d’être cohérente avec qui je suis et ce que je pense vraiment. Je mets en pratique ce que je dis (du mieux que je peux!), je reste cohérente et présente à ce que je fais. Je ne suis pas une ascète. Il y a des choses qui se font naturellement avec l’évolution de la conscience.
Quelle est ta position par rapport au don ?
Très clair, on sait tous tenir une flûte mais on n’est pas tous virtuoses. On a tous la même boite à outils et on est tous capables de, mais on n’est pas tous doués pour. Pour moi, c’est vraiment important d’être conscient de notre boite à outils, de nos dons, du fait qu’on puisse être autonomes et avoir les réponses tout seuls.
Néanmoins le regard de l’autre nous est indispensable car il est notre miroir. On ne peut pas se voir très clairement soi-même sans les autres.
Quels conseils pourrais-tu donner à une personne qui souhaite développer ses capacités ?
En fait, on utilise notre magnétisme toutes les 5 min, sans même s’en rendre compte ! Quand on pose la main sur une douleur, on souffle sur les bobos des enfants, c’est déjà être en train de pratiquer inconsciemment avec l’énergie.
Le conseil que je peux donner à quelqu’un qui voudrait sentir un peu plus, c’est de faire une formation, d’ouvrir des bouquins et de faire les exercices pratiques.
On met la main sur l’épaule, on rassure avec des gestes mais on ne met pas notre conscience jusque dans notre main. Être conscient de ses gestes permet de renforcer l’énergie émise dans l’action.
Quelles demandes reçois-tu en cabinet ? As-tu une spécialité ?
Je reçois des personnes qui ne trouvent plus de réponses avec la médecine traditionnelle seule, des gens qui ont besoin d’informations pour mettre en pratique la loi d’attraction, pour sortir de leur sclérose. J’aide certains patients dans des processus lourds qu’ils traversent ( chimio ..). J’en reçois d’autres pour des problèmes physiques, psychologiques. Je fais un peu dans la thérapie de couple, également !
Enfin pour répondre à la question de la spécialité, je dirais que je suis celle qui n’a pas peur des tabous et qui peut aborder les questions de la mort ou encore de la sexualité !
Est-ce que des passerelles se mettent en place entre le milieu médical et ton activité ?
Oui, il arrive que des médecins fassent appel à moi pour avoir d’autres réponses sur certaines pathologies. Ils viennent pour une thérapie personnelle et en tirent de l’information pour leurs patients. Je crois que les médecines ont besoin de se côtoyer et de se compléter. On ne peut guérir le corps sans prendre en compte l’esprit, sans prendre en compte la vie. La médecine énergétique est encore la médecine de la dernière chance, mais ça évolue !
Quelles difficultés rencontres-tu dans ton activité ?
Mes propres peurs, mes propres doutes qui sont là tous les jours comme tout le monde. Cela éprouve ma propre foi depuis le début.
C’est mon jeu quotidien de dépasser mes propres blocages, mes propres limites. Dès l’instant qu’il y a inconfort, je vais m’interroger sur la source de cet inconfort et puis traiter directement cette résistance puisque j’ai des techniques pour cela.
Depuis tes débuts, comment as-tu vu évoluer tes capacités dans les soins ? Quelles qualités cultives-tu au quotidien pour libérer ton magnétisme ?
Beaucoup plus de confiance en moi. Je ne me savais pas oratrice, et en fait j’adore cela, je suis très à l’aise dans la transmission. J’ai développé ma clairvoyance. Plus tu joues à percevoir, plus tu perçois !
Toutes ces années, j’ai appris à faire le calme dans ma tête et ça fait partie des choses importantes pour entendre des informations. La plupart du temps, on ne prend pas le temps d’écouter.
Ce qui a évolué aussi, c’est ma capacité à me valider moi-même. Oser se valider soi-même amène la validation extérieure que l’on attend tous. C’est en cherchant la validation à l’extérieur qu’on ne la trouve pas et c’est en se la donnant à soi-même qu’on la trouve.
L’important est la capacité à valider ce que l’on vient d’entendre, de voir intérieurement parce qu’autrement, on peut remettre en question l’information tout le temps.
Quels types de ressentis as-tu ?
Je peux ressentir les douleurs des autres, je me retrouve temporairement avec les symptômes qu’ils ont, je peux avoir des informations de clair-audience, des flashs, des odeurs. Pendant un soin, il y a toute une histoire qui se raconte avec l’inconscient de la personne. Les transformations ont toujours lieu via les prises de conscience.
Quelles satisfactions vis-tu à faire ce métier ?
A la suite d’entretien, j’ai, ce que j’appelle les « résolutions miracles » : des personnes qui me rappellent pour m’annoncer qu’elles viennent « d’avoir un entretien d’embauche », « réussit à vendre leur maison ». Ces dénouements faisaient l’objet au départ de demandes de consultations, c’est-à-dire des situations bloquées dans tous les domaines de la vie. L’entretien permet de voir et de dénouer les blocages intérieurs de la personne. En se libérant, la situation extérieure se débloque.
J’éclaire une autre façon de lire ce qui vient de se passer. Les gens sont soulagés, ils comprennent. Quand ça s’éclaire, cela devient beaucoup plus acceptable.
Les gens se sentent avec pleins de potentiels et n’ont plus l’impression d’être devant une montagne à escalader et l’impossibilité d’avancer. C’est cela qui me rend heureuse de faire ce job !
Johann Lopvet, Thérapeute
Consulter son site : https://unrevedange.com